Pénitentiaire : l’UFAP-UNSA Justice signe l’accord
lundi 29 janvier 2018
A l’issue de 12 jours d’un conflit social dur où ses militants auront été constamment en première ligne, l’UFAP-UNSA Justice a choisi, après consultation de ses structures, de signer un accord avec le ministère de la Justice, fruit de difficiles négociations.
Les surveillants de prison qui, pour assurer la sécurité de notre société, connaissent des conditions de travail particulièrement tendues et parfois dangereuses, pourront ainsi engranger un lot de mesures concrètes pour renforcer leur sécurité (1100 créations de postes, diverses mesures organisationnelles et techniques renforçant la sécurité des personnels face au terrorisme) et, à travers l’ensemble du dispositif indemnitaire, améliorer leur rémunération.
Rappelons que l’action de ces personnels est rendue d’autant plus difficile que leur statut spécial leur interdit le droit de grève et les expose à des sanctions hiérarchiques très fortes pouvant aller jusqu’à la radiation.
L’UNSA, qui a soutenu de bout en bout son syndicat, notamment auprès du gouvernement, salue ce choix responsable et courageux de l’UFAP-UNSA Justice.
Il contraste avec l’irresponsabilité, notamment de Force Ouvrière, qui, en cherchant constamment à radicaliser démagogiquement le conflit, aura surtout démontré que, plus que l’amélioration des conditions de travail des personnels, son objectif était de diviser, quitte à manier la surenchère et la désinformation. Singulière conception du syndicalisme...
L’action, pour apporter aux surveillants de prison la reconnaissance et la sécurité à hauteur de la mission professionnelle que l’Etat leur confie n’est pas terminée. La mise en œuvre rigoureuse des différents volets de l’accord en fait partie.
Mais, grâce à l’UFAP-UNSA Justice, l’opinion publique aura davantage pris conscience de la réalité de ce métier peu connu et c’est là un point d’appui considérable pour continuer ce combat courageux.