Depuis son entrée en fonction, le gouvernement souffle le chaud et le froid, tantôt en reconnaissant la valeur des agents publics, tantôt en annonçant des mesures d’économies budgétaires.
Lors du Conseil Commun de la Fonction Publique du 10 juillet, le ministre de l’action et des comptes publics a confirmé le gel du point d’indice, le retour du jour de carence auxquels s’ajoutent les 120 000 suppressions de postes. De surcroit, Gérald Darmanin envisage une perspective qui porterait un nouveau coup aux agents : le report du calendrier de montée en charge de PPCR.
Pour l’UNSA, cette position, si elle se confirmait, serait contraire aux engagements de l’Etat. L’UNSA défendra l’application complète des nouvelles grilles de rémunération dans les termes déjà négociés et le calendrier initial.
Concernant la future hausse de la CSG, le ministre annonce l’étude de plusieurs scénarios pour préserver le pouvoir d’achat. Ils seront discutés avec les organisations syndicales avant le rendez-vous salarial prévu à l’automne 2017.
Pour l’UNSA, il ne s’agirait pas seulement de compenser cette hausse mais d’obtenir une véritable augmentation du pouvoir d’achat telle que promise par le Président de la République durant sa campagne.
De plus, des « Etats généraux des services publics » ont été annoncés pour l’automne 2017. Ils devraient associer les usagers et les agents. L’UNSA veillera à ce que tous les agents puissent s’exprimer librement et faire des propositions d’amélioration de leur service.
A l’issue de cette réunion, l’UNSA reste en attente d’une véritable ambition pour le service public et la qualité de vie des agents.