Aux fonctionnaires, Emmanuel Macron avait fait une promesse : «J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant», écrivait-il, candidat à la présidentielle.

D’après les derniers échanges que l’UNSA a eu avec le Ministre de la fonction publique, les fonctionnaires seraient les seuls actifs - avec les travailleurs indépendants qui gagnent plus de 4 000 euros nets par mois - à ne pas bénéficier de «gain de pouvoir d’achat» comme en profiteront les salariés du privé et 75% des travailleurs indépendants en 2018.

En effet, les fonctionnaires seront impactés, comme la grande majorité des Français, par la hausse de 1,7 point de la CSG au 1er janvier mais n’auront droit, comme le répètent les ministres de Bercy depuis plusieurs semaines, qu’à des «compensations».

«On demande juste au gouvernement de respecter la parole du Président lorsqu’il était candidat», exige l’UNSA.

L’UNSA prévient Bercy : «La compensation au centime près est le minimum qui puisse avoir lieu». Pour l’instant, l’exécutif reste très discret sur les leviers qu’il pourrait actionner dans les prochaines lois de finances pour éviter que les fonctionnaires voient leurs salaires nets baisser l’an prochain. Plusieurs pistes sont étudiées par les hauts fonctionnaires du ministère des Finances comme la suppression des quelques cotisations prélevées sur les fiches de paies des agents du service public.

Par exemple, puisque les cotisations chômage payées par les salariés du privé vont disparaître, la «contribution exceptionnelle de solidarité» de 1% prélevée sur les fonctionnaires pourrait être supprimée.

Cette dernière est destinée, depuis 1982, à financer un «fonds de solidarité» pour les actifs victimes de chômage. Mais ça ne couvrira ni la totalité de la hausse de CSG, ni tous les agents : ceux de la catégorie C, avec les plus basses rémunérations, ne paient pas cette cotisation.

Parmi les «pistes» préférées par l’UNSA : l’augmentation de la valeur du point d’indice ou toute augmentation de pouvoir d’achat qui toucherait le traitement brut.

L’exécutif n’est absolument pas prêt à toucher au point d’indice, gelé dès l’arrivée de Darmanin à Bercy.

L’UNSA réclame que soit appliqué l’accord PPCR signé avec le précédent gouvernement et qui prévoit des coups de pouces salariaux pour les catégories A, B et C. «Le gouvernement actuel semble tenté d’en reporter l’application, regrette Luc Farré (Unsa). Nous en exigeons la poursuite.»

Plusieurs réunions sont programmées en septembre entre organisations syndicales et Darmanin, avant un «rendez-vous salarial» le 10 octobre, date à laquelle sera annoncé le détail des mesures destinées à «compenser» la hausse de CSG.

Seule bonne nouvelle pour les syndicats : reçus jeudi matin à Bercy, Darmanin s’est engagé devant eux à ne pas être «le ministre qui remettra en cause le statut des fonctionnaires».

Ça aussi, Emmanuel Macron le promettait dans sa lettre !

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