Une fois n’est pas coutume , exprimons nous sur la DDFIP du Pas de Calais et ses travers.
Tout évolue, nos métiers, la configuration géographique et aussi les relations agents/encadrement,
Après le SDIF, le «SIP de demain» se met en place, avec son lot de bouleversements , plus ou moins appréciés,
Et voilà que , après le NRP qui a fait bien du mal au réseau et aux agents ; la direction pense à regrouper différents services sur Arras (Crinchon, Foch) , mais va-t-on penser à tout ?
Par exemple:
les places de parking ? Ou, comme auparavant, tous les problèmes vont être minimisés, occultés ? On va nous dire de privilégier les transports en commun ou forcer la main aux agents proches de leur centre de s’y rendre a vélo ou à pied sans se soucier de leurs contraintes personnelles ou d’éventuels problèmes de santé…
et modifier une fois de plus l’implantation des services dans les locaux accueillants .
Nous avons tous besoin de situation stable et pérenne …
Assez de tous ces changements ! ces bouleversements !
Nous reconnaissons l’obligation de nous adapter aux évolutions du monde qui nous entoure mais force est de constater que nous en sommes loin, c’est surtout la fin d’un service public auquel nous assistons bien malgré nous !
que dire de l’évolution des relations encadrement/agents :
Auparavant, un adjoint, un chef de service, était un référent , un support professionnel, que l’on pouvait solliciter en cas de problème ;
aujourd’hui (heureusement que certains échappent à ce comportement) nous avons constaté que la mode est de «planter» les agents , descendre les appréciations lors de l’entretien professionnel, mettre la pression sans tenir compte du quotidien, et de ne plus assumer la fonction «d’expert» du métier. De se tenir dans une bulle «j’encadre et puis c’est tout»
Pour ces personnes seule compte la carrière personnelle alors on se contente de remplir des tableaux de statistiques… et tant pi pour les agents du service ; c’est de leur faute …
Autrefois nous disions que pour faire avancer il y a la possibilité d’employer «le bâton ou la carotte»
aujourd’hui dans certains services il n’existe plus que le bâton, quoi que l’on puisse faire, l’aspect positif n’existe plus
Alors il ne faut pas s’étonner du marasme qui existe dans certains services.
De la stabilité, de la reconnaissance, voilà ce que nous attendons !