Un comité technique ministériel aura lieu le Lundi 3 juillet entre les fédérations syndicales représentatives et les deux nouveaux ministres de nos ministères des finances et de l’économie.
L’UNSA y participera et s’exprimera sur certains sujets notamment sur les suppressions de postes.
En effet, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a affirmé mardi dernier qu'il y aurait "des ministères prioritaires" dans le budget du gouvernement, évoquant l'Intérieur, la Justice et l'Education nationale, à deux jours de la publication par la Cour des Comptes d'un audit sur la situation budgétaire.
Il a précisé ses propos par : "Quand on a donné ce cadre, que l'on veut réduire de 120.000 le nombre de fonctionnaires en France sur les 570.000 qui vont partir à la retraite dans les cinq ans, on sait qu'effectivement ce n'est pas sur l'Education nationale qu'on va diminuer, c'est peut-être plutôt sur les services du ministère de l'Economie et des Finances, ceux de M. Le Maire par exemple".
Ces propos du porte parole de l’Elysée, laissant entendre que nos ministères seraient encore un réservoir d’emplois pour les réductions à venir sont intolérables pour l’UNSA, et méconnaissent la réalité de nos missions et de l’état de nos services.
Depuis 15 ans, c’est 30 000 emplois qui ont été supprimés dans ces ministères.
Nous arrivons à l’os. L’idée que l’on pourra, pour faire des économies, toujours supprimer des emplois d’agents de l’Etat sans toucher à certains ministères jugés « prioritaires » est un leurre.
Si les suppressions de postes devaient continuer à ce rythme à la DGFiP, l’UNSA s’y opposera fermement et nous dénoncerons les pratiques habituelles de suppression de postes dans les catégories qui sont les moins rémunérées et pourtant les plus productives (car dans les services de base en lien direct avec les usagers et les contribuables), alors que certains états majors restent pléthoriques.
Lors de ce CTM, l’UNSA interviendra aussi sur la nécessité d’accélérer la mise en place du télétravail.
Nous dénoncerons aussi la volonté de restaurer la journée de carence et la rémunération au mérite.